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œuvre du musée

Le Christ de l'Ascension

Numéro d'inventaire

MOU.00011

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Datation

Vers 1881

Muré en 1732 lors de la construction d’une tribune, le portail nord est redécouvert en 1841 par F.-A. Calvet, inspecteur des Monuments historiques du Lot. Le moulage de la partie centrale du tympan est envisagé dès 1879 par Eugène Viollet-le-Duc. Il compte parmi les plus anciens moulages des collections.

Description

Dénomination

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 22 cm

H : 160 cm; l : 100 cm

œuvre de référence

Tympan

Datation

1ère moitié du 12e siècle

Emplacement dans l'édifice

Portail septentrional

Edifice de référence

Cahors - Cathédrale Saint-Etienne

Localisation

Cahors, Lot, Midi-Pyrénées, France

Datation
Vers 1316-Vers 1324
Précisions sur l'historique
Notice issue de la base Mérimée : "On ne sait quasiment rien des édifices antérieurs à la cathédrale romane. Après la réforme du chapitre réalisée en 1090 par l'évêque Géraud, la construction de la nouvelle cathédrale et des bâtiments canoniaux est entreprise au début du 12e siècle : l'autel majeur et l'autel de la Sainte-Coiffe sont consacrés par le pape Calixte II en 1119 et l'essentiel des travaux paraît achevé avec le portail nord dans les années 1140. La rénovation de la cathédrale, envisagée dès 1255 lorsque le pape concède à cette fin une bulle d'indulgence, serait engagée sur le chevet en 1285 grâce à l'institution d'un premier droit d'annates par l'évêque Raymond de Cornil dont le tombeau est dressé dans une chapelle nord en 1293. Les travaux se poursuivent à l'aménagement de trois autres chapelles, la construction du massif occidental entre 1308 et 1316, la réfection complète de la toiture et l'exécution d'un vaste programme de peintures murales à l'intérieur qui achève entre 1316 et 1324 la transformation de l'édifice ; on peut faire l'hypothèse que Pierre Deschamps soit intervenu sur le chantier. La chapelle Saint-Martin, actuelle sacristie, est reconstruite entre 1328 et 1337. Le renouveau qui suit la guerre de Cent ans se traduit par la construction décidée par l'évêque Antoine d'Alamand, sur l'emplacement de l'absidiole sud, d'une chapelle dédiée à la Vierge Immaculée, appelée "chapelle profonde", consacrée en 1484, puis pour le grand archidiacre Louis de Theiss d'une nouvelle chapelle érigée entre les absidioles est et nord en 1491. Un bâtiment, dont une cheminée porte les armes du chapitre, est ajouté à l'est de la chapelle Saint-Martin peut-être à la fin du 15e siècle. La salle capitulaire romane est remplacée par une chapelle dédiée au Saint-Esprit (actuelle chapelle Saint-Gausbert) aménagée entre 1497 et 1502 pour le chanoine Antoine d'Auriolle. Les galeries du cloître sont entièrement reconstruites à partir de la fin du 15e siècle et pendant toute la première moitié du16e siècle et portent les armoiries du chanoine Antoine d'Auriolle et des évêques Antoine de Lusech (1502-1509) , Aloïs de Caretto (1514-1524) et Paul de Caretto (1524-1553). Excepté quelques aménagements intérieurs, les trois siècles qui suivent ne voient pas de travaux importants. Une nouvelle campagne de rénovation, et de restauration, débute dans les années 1850 avec la réfection des absidioles sous la houlette de Paul Abadie alors architecte diocésain de Cahors. Entre 1870 et 1875, le choeur liturgique est refait par Mgr Grimardias en style néo-gothique alors que l'on entreprend le dégagement des coupoles. Le portail nord, muré en 1732 et redécouvert en 1840, est restauré entre 1908 et 1913."

Mise à jour le 11/12/2019