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œuvre du musée

Chapiteau : Le supplice de l'avare

Numéro d'inventaire

MOU.06906

Situation

En réserve

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Datation

1932

Prise d'empreinte effectuée à la demande de Paul Deschamps et supervisée par Georges Gaillard (1900-1967)

Description

Dénomination

Description du décor

Ce chapiteau représente le supplice de l'avare. Les figures de l'avare et du démon sont accompagnées de quatre autres diables. Les deux de la face gauche attirent l'attention sur l'imposante bourse de l'avare. Les deux autres, sur la face droite tiennent respectivement un serpent et un croc monté sur un manche. Ce chapiteau présente de remarquables similitudes avec la scène de l'avare en enfer pendu à une potence représentée sur le tympan de Conques.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

H : 70 cm; l : 45 cm; L : 70 cm

œuvre de référence

Datation

1er quart du 12e siècle

Emplacement dans l'édifice

Transept nord

Observation
Chapiteau de l'époque de Diego Gelmirez

Edifice de référence

Saint-Jacques-de-Compostelle - Cathédrale

Localisation

Saint-Jacques-de-Compostelle, Espagne

Datation
1098-1428
Précisions sur l'historique
Vers 829 commence l’élévation d’une église sur les lieux présumés du tombeau de Saint-Jacques le Majeur, martyrisé à Jérusalem et dont les restes auraient été enterrés dans la ville de Padrón en Espagne. Cette église est érigée à la demande de l’évêque Teodomiro et avec l’aide du roi Alphonse II. Saint-Jacques devient alors le saint protecteur du pays face aux invasions sarrasines, et en 899 une cathédrale est inaugurée. L’union de la couronne castillane avec la famille bourguignonne permet l’expansion du pèlerinage dans toute l’Europe et la création du « chemin de Saint-Jacques », si emprunté au Moyen-Age. Le bâtiment de 899 est détruit près d’un siècle plus tard et remplacé par la cathédrale actuelle dont les travaux commencent en 1078. Si le gros des travaux est terminé en 1130 malgré l’incendie de 1117, elle n’est consacrée qu’en 1211 après deux interruptions de chantier par les évêques en fonction en 1088 et 1124. Le chantier reprend en 1168 sous la direction de maître Mathieu et s’achève avec la construction de la façade ouest en 1190. Le bâtiment s’inspire alors largement des constructions romanes du sud de la France. La construction des portails du porche occidental est achevée en 1188. Des travaux d’embellissement se poursuivent jusqu’à la fin du XVIIIe siècle avec l’érection d’un palais archiépiscopal au XIIe siècle, celle des bâtiments du cloître plateresque de 1521 à 1580, la tour de l'Horloge, commencée en 1316 et terminée en 1680 ou encore un escalier à double rampe du XVIIe siècle. A la fin du XVIIe siècle le chevet est masqué et de 1738 à 1747 une façade est élevée au niveau du porche occidental. Peu de temps après, la façade nord du transept connait le même sort. Le style de la cathédrale mêle ainsi les styles du roman jusqu’au baroque. La cathédrale possède un plan en croix latine avec une nef et des collatéraux ainsi qu’un transept à collatéraux. Elle est caractéristique des églises à pèlerinages avec une abside à déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes.

Mise à jour le 01/06/2016