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œuvre du musée

Chapiteau engagé de colonnes jumelles : la mort de saint Jean-Baptiste

Numéro d'inventaire

MOU.06542

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Description

Dénomination

Description du décor

Le bourreau tient saint Jean-Baptiste par les cheveux et achève de lui trancher le cou. L'âme du martyr s'élance vers Dieu. La scène se situe dans le palais d'Hérode. Le bourreau offre la tête de saint Jean-Baptiste à Salomé. Cette dernière pose le plat sur la table du festin, devant Hérodiade. Salomé exécute une danse devant Hérode.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 40,5 cm

H : 31 cm; l : 55 cm

œuvre de référence

Chapiteau

Datation

2e quart du 12e siècle

Emplacement dans l'édifice

Cloître

Observation
Oeuvre originale inventoriée sous le numéro : ME 31 ; 390 (Ra)

Edifice de référence

Toulouse - Cathédrale Saint-Etienne

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
Le groupe épiscopal primitif a été fondé à l’époque paléochrétienne (fin IVe-début VIe siècle) ; la tradition attribue cette fondation à l’évêque Exupère. A partir de l’époque carolingienne, le complexe cathédral comptait deux lieux de culte : une église dédiée à saint Etienne, l’autre à saint Jacques. A l'époque romane, sous l'épiscopat d'Isarn (1071-1105), la cathédrale Saint-Etienne fut reconstruite et un cloître élevé vers 1100 entre les deux églises. Ce sont aussi des bâtiments conventuels qui vinrent compléter l'ensemble. Enfin, Saint-Etienne connut deux campagnes de reconstruction à l'époque gothique : la nef fut réédifiée au début du XIIIe siècle et le chœur à partir de 1270 ; seule subsiste actuellement l'église Saint-Etienne.
A la suite des mesures révolutionnaires, le cloître roman fut le premier édifice du complexe épiscopal à être détruit, dès 1799. Certains éléments de son décor sculpté furent accueillis au musée des Augustins de Toulouse. L'église Saint-Jacques fut démolie en 1811.

Mise à jour le 02/05/2016