Découvrez plus d'œuvres

œuvre du musée

Chapiteau de colonnes jumelles : histoire de Job

Numéro d'inventaire

MOU.06536

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Description

Dénomination

Description du décor

Cinq des six scènes retraçant l'histoire de Job s'inscrivent dans des médaillons circulaires formés de rinceaux. Elles représentent les épreuves et les souffrances que Satan lui infligea afin d’éprouver sa piété : le massacre de ses troupeaux par le « feu du ciel » (Jb 1, 16), la perte de ses fils et l’écroulement de sa maison (Jb, 1, 18-19). Deux autres scènes montrent Job recevant la visite d’Eliphaz de Têman, Bildad de Shuah et Çophar de Namaat (Jb, 2, 11-12), et l’ange guérissant les ulcères de Job. Se déployant sur l’un des deux petits côtés, la dernière scène représente Job félicité par sa famille.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 44,5 cm

H : 41,5 cm; l : 63 cm

Inscription

Numéro B 285-1. (Intérieur).

œuvre de référence

Chapiteau

Datation

2e moitié du 12e siècle

Emplacement dans l'édifice

Emplacement initial : cloître

Observation
Oeuvre originale inventoriée sous le numéro : ME 180 ; 483 a (Ra)

Edifice de référence

Toulouse - Prieuré Notre-Dame de la Daurade

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
L’église de la Daurade (ainsi nommée en raison des mosaïques à fond d’or qui l’ornaient) a été consacrée par l’évêque Exupère vers 400. Cet édifice paléochrétien succédait probablement à un temple dédié à Pallas ou à Jupiter élevé au même emplacement. Vers 1100, à l’époque de l’évêque réformateur Isarn (1071-1105) et du rattachement du monastère à l‘ordre clunisien par l’intermédiaire de l’abbaye de Moissac (1077), le complexe conventuel connut une importante restructuration.
A cette période, l’église fut complétée par un clocher et un massif occidental. Un cloître fut également édifié à partir de 1100 au sud de l’église.
Trois ateliers de sculpteurs intervinrent successivement pour créer le décor du cloître. Les premiers sculpteurs venaient de Moissac et réutilisèrent des schémas de composition moissagais. Le second atelier, qui oeuvra une vingtaine d'années plus tard, est l'auteur d'un cycle complet de chapiteaux dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ. Enfin, le troisième atelier intervint vers 1180 pour la réalisation des reliefs de la salle capitulaire du prieuré.
Aujourd'hui, il ne reste aucun bâtiment du monastère médiéval : en 1761, il fut détruit pour céder la place à une nouvelle construction néo-classique. A la suite des mesures révolutionnaires prévoyant la dispersion des congrégations, le monastère fut transformé en manufacture de coton. La galerie nord du cloître fut démolie dès 1765 et les trois autres suivirent entre 1811 et 1814 ; quelques-unes de ses sculptures furent envoyées au musée des Augustins.

Mise à jour le 29/04/2016