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œuvre du musée

Saint Martin de Tours, Saint Jérôme, Saint Grégoire le Grand

Numéro d'inventaire

MOU.01642

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

1891

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Datation

1891

Description

Description du décor

Saint Martin de Tours, en costume d'archevêque, enfonce l'extrémité de sa crosse dans la langue de deux chiens placés sous ses pieds qui, sur l'ordre du saint, renoncèrent à poursuivre un lièvre.
Saint Jérôme, celui-ci montrant la Vulgate de la main droite, tandis que de sa main gauche il enroule un manuscrit qu'il arrache à la Synagogue représentée à ses pieds.
Saint Grégoire le Grand, en costume pontifical, avec sur son épaule droite la colombe du Saint-Esprit qui l'inspirait, d'après le témoignage de Pierre, son scribe, lequel figure sur le socle. (Sauerländer, 1972)
Ces statues, abritées sous des dais d'architecture, sont adossées à des colonnes engagées et reposent sur des colonnettes torses ornées de feuillages.

Matières

  • Plâtre patiné

Dimensions

Prof. : 223 cm

H : environ 640 cm; l : 265 cm

œuvre de référence

Saint Martin de Tours, Saint Jérôme, Saint Grégoire le Grand

Datation

1220-1225

Emplacement dans l'édifice

Transept sud, portail de droite, ébrasement droit

Edifice de référence

Chartres - Cathédrale Notre-Dame

Localisation

Chartres, Eure-et-Loir, Centre, France

Précisions sur l'historique
Notice issue de la base mérimée : "La cathédrale actuelle a été construite sur l'emplacement des édifices successifs antérieurs après l'incendie de 1194 qui la détruisit presque entièrement. Furent cependant épargnées la crypte, les deux tours et la façade occidentales. La mention d'un premier évêque, Valentin, dans la seconde moitié du 4e siècle prouve l'existence d'une église. Elle est citée pour la première fois en 743 après sa destruction par les Wisigoths, déjà dédiée à la Vierge Marie. Détruite et reconstruite à plusieurs reprises lors des différentes invasions (858 et 962) , en particulier par l'architecte Teudon (mort avant 1028) qui refait la façade et la toiture avant l'incendie de 962, elle reste toutefois un édifice modeste. L'évêque Fulbert, grand intellectuel de son temps et figure marquante de la cathédrale, lui donne son essor après l'incendie du 7 septembre 1020. Seule la crypte (dite de Saint-Lubin) de cet édifice construit par l'architecte Bérenger (mort vers 1050) enserrée depuis dans une seconde crypte à chapelles rayonnantes, a été conservée : plus grande et affectant la forme d'un U, elle est terminée en 1024. L'église haute de dimensions considérables est dédicacée en 1037 après la mort de Fulbert. Un nouvel incendie en 1134 détruit une partie de la ville mais endommage peu la cathédrale. Peu après, une tour indépendante pourvue d'un clocher en bois est élevée au nord-ouest puis la façade occidentale avec le portail Royal surmonté de trois verrières entre 1142 et 1150 devant l'église de Fulbert ; une seconde tour pourvue d'une flèche en pierre est terminée au sud-ouest vers 1170. La cathédrale d'aujourd'hui est élevée en moins de trente ans par la volonté de l'évêque Renaud de Mousson et du chapitre et grâce à l'affluence des dons. En 1221, les chanoines s'installent dans le nouveau choeur et la consécration a lieu le 24 octobre 1260 sous le vocable de l'Assomption de Notre-Dame. En 1310, la sacristie est adjointe au nord ; en 1356, la chapelle Saint-Piat, destinée à l'ostentation des reliques du saint, est édifiée au sud par Jean Guignart au-dessus de la salle capitulaire (élevée par Hugues d'Ivry) et reliée à la cathédrale par un escalier qui sera plus tard couvert ; en 1417, la chapelle de Vendôme offerte en ex-voto est construite par Geoffroy Sevestre dans le bas-côté sud de la nef. Le clocher nord élevé par Jehan de Beauce en remplacement du beffroi en bois est terminé en 1513. Le gigantesque incendie du 4 juin 1836 détruit la charpente surnommée la forêt et la couverture en plomb ; seuls les bas-côtés sont épargnés, mais les voûtes résistent occasionnant ainsi peu de dommages à l'intérieur. En partie grâce à une souscription, les travaux de restauration sont achevés en 1841 et la cathédrale reçoit une charpente neuve en fer et fonte et une couverture en plaques de cuivre."
© Ministère de la culture et de la communication, Direction de l'architecture et du patrimoine, sous-direction de l'archéologie, de l'ethnologie, de l'inventaire et du système d'information.

Mise à jour le 04/02/2021