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œuvre du musée

Le prophète Michée

Numéro d'inventaire

MOU.06750

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

1926

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Datation

Mai 1926-Novembre 1926

Estampage à la terre glaise

Description

Dénomination

Description du décor

Barbu, vêtu du costume des acteurs de mystères, ayant sur la tête un turban dont les pans retombent de chaque côté, Michée porte un phylactère avec l'inscription : "EN VOCABUNT (INVOCABUNT) OMES (OMNES) NOMEN DOMINI ET SERVIENT" ("Ils invoqueront le nom du Seigneur et deviendront ses serviteurs"), Sophonie, 3, 9.
La statue se trouve dans une niche. Elle est posée sur un socle orné de petites arcatures flamboyantes, et surmontée d'un dais flamboyant.

Matières

  • Plâtre
  • Patiné

Dimensions

Prof. : 68 cm

H : environ 650 cm; l : 128 cm

œuvre de référence

Le prophète Michée

Datation

1500

Emplacement dans l'édifice

Clôture du chœur, montant droit de la porte latérale sud

Edifice de référence

Albi - Cathédrale Sainte-Cécile

Localisation

Albi, Tarn, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
La construction de l’église actuelle, qui succède à un édifice roman, se situe essentiellement entre 1282 et 1390. A cette époque, l’évêché d’Albi est un des plus riches de France ce qui n’empêcha pas son entreprise architecturale de pâtir des troubles politiques, notamment dans le conflit qui opposa l’évêque à au roi Philippe le Bel.
Le chantier se déroula d’est en ouest ; vers 1340, l’abside et les sept travées orientales de la nef étaient terminées et l’édifice fut voûté avant la fin du siècle. C’est l’évêque Louis d’Amboise (1474-1503), qui initia, dans un contexte politique et spirituel très différent de celui qui avait vu la cathédrale se construire, l’enrichissement des aménagements intérieurs de l’édifice par la commande de la construction de la monumentale clôture de chœur. Cette dernière, toujours en place dans la cathédrale est conçue sur le modèle d’une église en miniature : elle présente une façade de cinq travées – le jubé – un porche, une nef de quatorze travées terminée par une abside à cinq pans. Chaque travée est délimitée par des piliers entre lesquels s’étendent des panneaux qui comportent des baies, aveugles ou à claire-voie. Le décor, issu du vocabulaire architectural du gothique flamboyant, évoque une dentelle de pierre. La statuaire, enfin, prend place dans des niches aménagées au niveau de chaque pilier et des frontons des portes. A l’extérieur de la clôture, au nord et au sud, se déploie le cortège des patriarches, rois et prophètes, identifiés par leur nom ou le texte inscrit sur le phylactère qu’ils présentent. Seules deux figures féminines prennent place parmi eux : Judith et Esther.

Mise à jour le 04/02/2021