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œuvre du musée

Immeuble d'habitation, Mathis I

Numéro d'inventaire

2017.2.2

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Titulaires des droits
Buffi, Jean-Pierre - 1937(Représentant(s) : Adagp - Paris)

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Vers 1980

Description

Maquette provenant de l'agence Buffi & Associés.

Dénomination

Matières

  • Bois
  • Papier
  • Métal
  • Carton
  • Plastique
Techniques
  • Néant

Dimensions

Hors tout

Prof. : 7,5 cm

H : 51,6 cm; l : 65 cm

Dimensions de la caisse

Prof. : 18 cm

H : 62 cm; l : 81 cm

Inscription

Néant.

œuvre de référence

Immeuble d'habitation, 18-20 rue Mathis, Paris

Datation

1980-1982

Edifice de référence

Paris - immeuble d'habitation, Mathis I

Localisation

19e arrondissement, Paris, Ile-de-France, France

Auteurs
Buffi, Jean-Pierre - 1937 : Architecte
Datation
1980-1982
Précisions sur la réalisation
Au début des années 1980, Jean-Pierre Buffi s’inscrit dans le débat sur la reconstruction de la ville européenne et ses évolutions. Il se désintéresse de la réalisation des grands programmes d’habitation et s’engage dans l’expérimentation d’un retour à la ville à taille « humaine ». Dans la capitale, la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), dirigée par Michel Lombardini, joue alors un rôle important en favorisant l’accès à la commande d’une nouvelle génération d’architectes . Elle lui confie un premier chantier de logements (Mathis I, 1980-1982) qui sera immédiatement suivi d’un second (Mathis II, 1982 - 1985).
L’immeuble d’habitation situé 18-20 rue Mathis dans le XIXe arrondissement de Paris, s’inscrit dans un ilot délimité par des constructions de type haussmannien dont l’intérieur est occupé par des ateliers et des entrepôts. Constitué de soixante logements, il est composé d’un épais corps de bâtiment principal en bordure de la rue et de deux petits immeubles dissimulés à l’intérieur (dits « bâtiments-villas »), sur un jardin aménagé, dans l’esprit des anciennes villas parisiennes. L’ordonnancement de la façade sur rue réinterprète les éléments du vocabulaire haussmannien. Divisée, de bas en haut, en trois parties : le socle, deux niveaux revêtus de grès gris, posés en lits alterné ; l’ensemble formé par les quatre étages centraux en grès émaillé gris pour les zones en retrait et enduit blanc et le couronnement, en retrait, souligné par les horizontales des balcons et des fenêtres. La façade est également marquée par les verticales : une inflexion centrale, occupée par un bow-window vertical et des parties latérales, dessinées en accord avec l’échelle des immeubles voisins, accentue la monumentalité de la façade dont « le jeu des horizontales et des verticales est ici méticuleusement contrôlé ».

Mise à jour le 01/10/2020