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œuvre du musée

Fragment de gargouille : figure d'homme

Numéro d'inventaire

MOU.01142

Situation

En réserve

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Datation

1865-1886

La date de 1865correspond au début du chantier de restauration de la cathédrale de Laon par Émile Boeswillwald et aux premières mentions des travaux de Geoffroy-Dechaume sur ce chantier ; 1886 correspond à la date d'entrée du moulage dans la collection.

Description

Dénomination

Description du décor

Personnage imberbe vêtu d’une tunique ceinte à la taille. Il est pris dans les griffes monstrueuses d’une gargouille. Son visage exprime la terreur.

Matières

  • Plâtre
  • Patiné

Dimensions

Prof. : 49 cm

H : 73,5 cm; l : 22 cm

Masse : avec la caisse : 42 kg

Dimensions de la caisse

Prof. : 55 cm

H : 50 cm; l : 95 cm

œuvre de référence

Gargouille : figure d'homme

Datation

4e quart du 12e siècle

Emplacement dans l'édifice

A identifier. Ce personnage pourrait provenir d'une gargouille de l'un des porches.

Observation
N° d'inventaire au Glencairn Museum : 09 SP 253

Edifice de référence

Laon - Cathédrale Notre-Dame

Localisation

Laon, Aisne, Picardie, France

Datation
1155-1220
Précisions sur l'historique
Notice issue de la base Mérimée : "Il ne reste rien d'apparent des édifices antérieurs à la cathédrale commencée sous l'épiscopat de Gauthier de Mortagne (1155-1174) ; il semble que l'on puisse distinguer quatre campagnes de travaux ; la 1ère, de 1155 à 1170 voit la construction du 1er chœur et des murs orientaux du transept la 2e, de 1170 à 1180 correspond à l'achèvement du transept, à l'amorce de ses tours, et aux 5 dernières travées de la nef ; la 3e, de 1180 à 1195 est la campagne d'achèvement de la nef suivi de la construction d'un seul jet de la façade occidentale et de ses tours ; la 4e de 1205 à 1220 voit la reconstruction et l'allongement du chœur, la mise en place de la voûte de la tour-lanterne, des arcs-boutants de la nef et l'élévation de la tour occidentale du transept sud, dite tour de l'Horloge ; son pendant au nord, la tour Saint-Paul, daterait du 2e quart du 13e siècle ; la chapelle dite des Fonts se rattacherait à la 4e campagne de construction (1218 : date dendrochronologique de la charpente) ainsi que la sacristie et la salle dite du Trésor ; la fin du 13e siècle et le 1er quart du 14e siècle voient l'installation de chapelles entre les arcs-boutants de la nef et du chœur, ainsi que la reconstruction de la façade du bras sud du transept, la même opération n'étant qu'ébauchée au nord ; le seul aménagement notable est par la suite l'installation de clôtures de pierre aux chapelles latérales, dans la 2e moitié du 16e siècle et dans le cours du 17e siècle ; une crypte pour enterrer les évêques fut ouverte en 1777 (porte la date) au milieu du sanctuaire avec accès derrière le maître autel ; en 1793 est abattue la flèche de la tour sud de la façade occidentale ; la restauration de l'édifice entreprise en 1853 par l'architecte des Monuments historiques Émile Boeswillwald dura jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Plan en croix latine dont le choeur est pratiquement aussi long que la nef ; édifice à trois vaisseaux, couverts de voûtes d'ogives sexpartites pour le choeur et la nef ; élévation à quatre niveaux ; tour-lanterne à la croisée du transept. Bâtiment construit en pierre de taille calcaire et couvert d'un toit d'ardoise."
© Ministère de la culture et de la communication, Direction de l'architecture et du patrimoine, sous-direction de l'archéologie, de l'ethnologie, de l'inventaire et du système d'information.

Mise à jour le 24/07/2018