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œuvre du musée

Ange sous un dais

Numéro d'inventaire

MOU.06755

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

1926

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Datation

Mai 1926-Novembre 1926

Estampage à la terre glaise

Description

Dénomination

Description du décor

Sous un dais flamboyant se tient un ange aux ailes éployées, vêtu d'une tunique laissant voir le bas de la robe et dont le col forme deux revers. Il tient les lettres "M. A." entourées d'un phylactère.

Matières

  • Plâtre
  • Patiné

Dimensions

Prof. : 15 cm

H : 174 cm; l : 29 cm

Moulage non accessible lors du récolement de mars 2011 pour vérifier les dimensions.

œuvre de référence

Ange sous un dais

Datation

Vers 1500

Emplacement dans l'édifice

Clôture du chœur

Edifice de référence

Albi - Cathédrale Sainte-Cécile

Localisation

Albi, Tarn, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
La construction de l’église actuelle, qui succède à un édifice roman, se situe essentiellement entre 1282 et 1390. A cette époque, l’évêché d’Albi est un des plus riches de France ce qui n’empêcha pas son entreprise architecturale de pâtir des troubles politiques, notamment dans le conflit qui opposa l’évêque à au roi Philippe le Bel.
Le chantier se déroula d’est en ouest ; vers 1340, l’abside et les sept travées orientales de la nef étaient terminées et l’édifice fut voûté avant la fin du siècle. C’est l’évêque Louis d’Amboise (1474-1503), qui initia, dans un contexte politique et spirituel très différent de celui qui avait vu la cathédrale se construire, l’enrichissement des aménagements intérieurs de l’édifice par la commande de la construction de la monumentale clôture de chœur. Cette dernière, toujours en place dans la cathédrale est conçue sur le modèle d’une église en miniature : elle présente une façade de cinq travées – le jubé – un porche, une nef de quatorze travées terminée par une abside à cinq pans. Chaque travée est délimitée par des piliers entre lesquels s’étendent des panneaux qui comportent des baies, aveugles ou à claire-voie. Le décor, issu du vocabulaire architectural du gothique flamboyant, évoque une dentelle de pierre. La statuaire, enfin, prend place dans des niches aménagées au niveau de chaque pilier et des frontons des portes. A l’extérieur de la clôture, au nord et au sud, se déploie le cortège des patriarches, rois et prophètes, identifiés par leur nom ou le texte inscrit sur le phylactère qu’ils présentent. Seules deux figures féminines prennent place parmi eux : Judith et Esther.

Mise à jour le 04/02/2021