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œuvre du musée

Eglise Saint-Léopold

Numéro d'inventaire

2014.4.1

Situation

En réserve

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Vers 1953

Maquette historique réalisée très certainement lors de la reconstruction de l'église.

Description

Maquette représentant l'ensemble du bâtiment.

Dénomination

Matières

  • Bois
  • Métal
Techniques
  • Néant

Dimensions

Hors tout

H : 57,50 cm; l : 60,50 cm; L : 85,5 cm

Conditionnement

H : 90 cm; l : 83 cm; L : 105 cm

Inscription

Néant.

œuvre de référence

Eglise Saint-Léopold

Datation

1953-1954

Edifice de référence

Eglise Saint-Léopold

Localisation

Lunéville, Meurthe-et-Moselle, Lorraine, France

Auteurs
Jacquot, Paul : Architecte
Abbé Etienne Aubry : Concepteur
Datation
1953-1954
Précisions sur la réalisation
Consacrée en 1954, l'église Saint-Léopold remplace l’ancienne église paroissiale endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, et notamment en 1944 lors de la destruction du Pont Chanzy situé au nord de la ville. L'abbé Étienne Aubry s'engage, dès son arrivée à Lunéville en 1945, dans l'édification d'un nouveau lieu de culte adapté aux besoins grandissants de la population.
Avec le soutien de l'architecte lunévillois Paul Jacquot, l'abbé Aubry définit les contours du projet dans un souci de modernité plastique et constructive. Grand amateur d'art et d'architecture modernes, il s'inspire des réalisations de son temps, comme l'église de Pampulha au Brésil réalisée par Oscar Niemeyer. L'insuffisance des crédits accordés pour les dommages de guerre oblige le curé à organiser des kermesses et des brocantes aux côtés de ses fidèles. Les travaux débutés en 1953 sont réalisés par les paroissiens à l'exception du gros œuvre confié à l'entreprise Grignon-Colas.
L'église Saint-Léopold est construite à proximité de la place des Carmes sur l'ancien terrain militaire dit "la Barollière", à une centaine de mètres de l'ancienne église qui est, compte tenu de son insalubrité, totalement rasée en 1955.
L'édifice est conçu à partir d'un plan rectangulaire à vaisseau unique couvert d'une voûte parabolique en béton armé composée de huit travées réalisée à l'aide d'un échafaudage tubulaire posé sur vérins et sur rails. Dix raidisseurs, placés tous les cinq mètres, assurent la stabilité de l'ouvrage. La courbe de la toiture est contrebalancée par la verticalité du campanile composé de trois piliers porteurs en béton de 25 mètres de haut soutenant un escalier à vis.
La verrière de la façade d'entrée est conçue par Jean Barillet à partir d'une esquisse élaborée par le curé lui-même. Non figuratif, il représente un Christ de résurrection en filigrane, dominant la complexité du monde. Réalisées en 1957, les verrières aux motifs abstraits de la nef se composent de seize groupes de deux baies de trois mètres de haut sur un mètre de large. Les couleurs chatoyantes choisies pour les dalles de verre qui composent le claustra du baptistère évoquent « le feu de l'Esprit et la fraîcheur de l'eau des baptêmes »
L'abbé Aubry signe également les émaux du chemin de croix et les statues de la nef comme celles de la Vierge à l'enfant Jésus et de Saint-François-d’Assise. Le maître-autel est quant à lui orné de panneaux en céramique représentant le sacrifice d'Isaac. Il a été réalisé par le peintre Pierre Ramel. ».
Extrait de la fiche Label « Patrimoine XXe siècle » ou Inscription monuments historiques, août 2012, rédigée par Lucile Pierron.

Mise à jour le 05/11/2020