En 1965, l’architecte Jean Balladur fait émerger des marais du littoral languedocien la station balnéaire de La Grande-Motte. Fortement marquée par l’imaginaire des années soixante, la nouvelle population fait écho à un mode d'habiter où le quotidien reste lié aux loisirs. Elle s’est installée avec l’objectif de faire de la station une commune autonome. Passant d’un rythme saisonnier à celui du quotidien, avec ses 9 000 habitants en hiver aujourd’hui, La Grande-Motte est une icône du tourisme de masse des Trente Glorieuses. La station, qui a été labellisée Patrimoine du XXe siècle et Grand Site d’Occitanie, amène à s’interroger : comment une telle architecture est-elle devenue pour les Grands-Mottois un marqueur d’identité ? Quel a été le rôle des espaces publics dessinés à l’origine par le paysagiste Pierre Pillet ? Quel est l’avenir de cette ville dans le mouvement de subordination des petites communes aux métropoles ? Quels ressorts économiques soutiennent ses projets ?
Avec :
- Stéphan Rossignol, maire de La Grande-Motte, président de la Communauté d’agglomération du Pays de l’Or
- Bernadette Blanchon, architecte, maître de conférences à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles, chercheuse au Larep (Laboratoire de recherche en paysage)
- Claude Prelorenzo, sociologue, professeur chargé de recherches à l’Énsa de Versailles et à l’École nationale des ponts et chaussées, Paris
- François Leclercq, architecte, urbaniste, Leclercq Associés
- Janik Sassoon, architecte, professeur d’art plastique, habitante de La Grande-Motte
Informations pratiques
Plateforme de la création architecturale
7 avenue Albert de Mun
75016 Paris
Métro Iéna ou Trocadéro.
Attention : afin de respecter les normes sanitaires la jauge de public est limitée. Inscription obligatoire.