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Préserver c'est prévoir : les problématiques des centres historiques à l'horizon 2100

Captation de la conférence prononcée le 10 mars 2016

Borel Julien
(19..-....) Metteur en scène ou réalisateur
Auclair Frédéric
Présentateur
Contassot Yves
(1950-....) Commentateur
Dumont Marie-Jeanne
(1955-....) Commentateur
Cruchon Jacky
Commentateur

Sous le vocable des centres anciens, se décline une grande hétérogénéité d’adaptations physiques des villes et des habitats au génie des lieux. Ces différents modèles d’urbanisation ont le plus souvent fait la démonstration dans le temps long de leur grande durabilité, par l’intelligence constructive adaptée aux ressources, à la géographie, et au climat. Nous sommes en ce début du XXIe siècle, dans la continuité des évolutions des modes de communications hyper accélérés entre les humains. Ces communications dans l’imméiateté du temps présent, favorisent l’émergence de mode d’être, d’avoir et de faire, partagés par des milliards d’individus simultanément pour le meilleur et le pire…Dans ce contexte, le principal moteur d’évolution des cadres de vie historique n’est pas le fruit de menaces extérieures. Il est bien inscrit, au sein de nos propres fonctionnements intérieurs, dans un environnement phénoménologique globalisé. Ainsi la capacité des centres anciens à nous faire vivre physiquement l’expérience de l’Histoire, demeure un terreau d’inspiration foisonnant pour une adaptation raisonnable à cet état de fait. La réflexion sur la problématique des centres anciens face au réchauffement climatique ne doit donc pas seulement porter sur des réponses à des maux ponctuels mais nous obliger à prendre en compte l’ensemble des circuits énergétiques de nos systèmes pour être plus intelligents collectivement