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Pratiques urbaines participatives à Taïwan et en France, regards croisés

Captation de la discussion qui s'est tenue le mardi 13 décembre 2022

Ged Françoise
Présentateur
Charles Ségolène
(1989-....) Commentateur
Guilloux Morgane Le
Commentateur
Tricot Clément
Commentateur

Comment permettre aux habitants de participer à l’aménagement de leurs quartiers et lieux de vie ? Dans quel but ? Ces préoccupations sont au cœur de nombreux débats et projets à travers le monde. C’est le cas à Taïwan et en France, dans des contextes historiques, démocratiques et de rapport au pouvoir très différents. En France, malgré l’évolution de la législation et la multiplication des initiatives citoyennes, Ségolène Charles explique que la concertation ne va pas de soi pour les élus locaux, peu habitués à impliquer les habitants dans l’élaboration des décisions. Ils ont intégré une dimension participative à leurs projets urbains en recherchant une forme de « paix sociale », ou en réponse à des obligations réglementaires. Le renforcement de l'échelon intercommunal est venu perturber encore davantage la compréhension de l’élaboration de la décision par les habitants, mais paradoxalement cet échelon apparaît comme un levier potentiel pour le développement de la participation. A Taïwan, petit état de 23 millions d’habitants passé en quelques décennies à une démocratie exemplaire, Clément Tricot et Morgane Le Guilloux, fondateurs d’Urban Taiouan, ont participé à différentes actions de participation citoyenne. Ils ont été invités à animer des démarches d’urbanisme collaboratif et à ouvrir les discussions sur l’évolution de plusieurs quartiers de Taipei.