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L'invention d'une avant-garde : l’Institute for Architecture and Urban Studies, 1967-1984

Captation du débat qui s'est tenu le 13 février 2013

Borel Julien
(19..-....) Metteur en scène ou réalisateur
Contal Marie-Hélène
(1956-....) Présentateur
Agrest Diana Ines
(1944-....) Commentateur
Cohen Jean-Louis
(1949-....) Commentateur
Quintard-Hofstein Pascal
Commentateur
Marot Sébastien
(1961-....) Commentateur
Basbous Karim
Commentateur

Cette vidéo comprend une interview de Diane Agrest par Marie-Hélène Contal, puis une table ronde avec tous les participants. En présence de Diana Agrest. Avec Karim Basbous, Jean-Louis Cohen, Pascal Quintard-Hofstein, Sébastien Marot. Créé à New-York en 1967 par un groupe de jeunes architectes, l’Institute of Architecture and Urban Studies devient un lieu de production théorique et d’enseignement qui fait rupture, jusqu’à sa fermeture en 1984. Sa scène rassemble jeunes professeurs, passeurs, architectes, étudiants, les uns déjà reconnus, les autres plus jeunes : Peter Eisenman, Frank Gehry, Richard Meier, les européens Aldo Rossi, Manfredo Tafuri, Kenneth Frampton, Anthony Vidler… Parmi les jeunes chercheurs, Rem Koolhaas et Diana Agrest, devenue depuis lors une figure de la théorie et de l’enseignement puis l’historienne de ce moment, avec la réalisation du documentaire L’Invention de l’avant-garde : IAUS 1967-1984. Ce documentaire a été présenté en première au Museum of Modern Art de New York en juin 2013. Il est projeté pour la première fois en France, en version sous-titrée français, en présence de Diana Agrest. Voir le teaser De l’IAUS, dirigé par Peter Eisenmann, puis Anthony Vidler et Mario Gandeslonas , ces jeunes architectes et historiens proches du Museum of Modern Art ont voulu et su faire un laboratoire et une école effervescents. Leur activité, la publications d’Oppositions, «revue pour les idées et la critique en architecture » puis de la revue Skyline , ont profondément infléchi le débat, aux Etats-Unis puis en Europe. Par leur production, leur ouverture transdisciplinaire, ils ont alimenté le débat théorique, repris et infléchi la relecture du Mouvement Moderne. Le documentaire raconte les débuts fertiles de l’Institut, son rôle dans la naissance d’une nouvelle avant-garde. Diana Agrest y a recueilli la parole des principaux acteurs : Mark Wigley, Peter Eisenman, premier directeur, Charles Gwathmey, Mario Gandelsonas, Kenneth Frampton, Barbara Jakobson, Frank Gehry, Anthony Vidler, Rem Koolhaas, Bernard Tschumi, entre autres. La tournée du film dans les universités américaines a réveillé aux USA le débat sur l’architecture, «discipline qui s’est caractérisée ces derniers temps par son attitude anti-intellectuelle ». Sa projection à Paris permet de revenir sur un moment théorique qui a influencé l’architecture internationale et sur le cas particulier de la France : pays émetteur du structuralisme, de la psychanalyse et des french theories qui alimentèrent les débats de l’IAUS, pays récepteur du bouillonnement new-yorkais, alors même qu’on y reconstruisait un enseignement de l’architecture et un débat théorique et critique