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œuvre du musée

Immeuble d'habitation, Mathis I, élévation

Numéro d'inventaire

2019.4.36

Situation

En réserve

Précisions sur le numéro d'inventaire

Marqué le 22/07/2021

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Titulaires des droits

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Juin 1980

Description

Façade sur rue.
Plan provenant du Permis de construire.

Dénomination

Matières

  • Papier
  • Crayon de couleur
Techniques
  • Néant

Dimensions

Hors tout

H : 48,5 cm; L : 98 cm

Echelle : 1/100

Inscription

Néant.

œuvre de référence

Immeuble d'habitation, Mathis I

Datation

1980-1982

Edifice de référence

Paris - immeuble d'habitation, Mathis I

Localisation

19e arrondissement, Paris, Ile-de-France, France

Auteurs
Buffi, Jean-Pierre - 1937 : Architecte
Datation
1980-1982
Précisions sur la réalisation
Au début des années 1980, Jean-Pierre Buffi s’inscrit dans le débat sur la reconstruction de la ville européenne et ses évolutions. Il se désintéresse de la réalisation des grands programmes d’habitation et s’engage dans l’expérimentation d’un retour à la ville à taille « humaine ». Dans la capitale, la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP), dirigée par Michel Lombardini, joue alors un rôle important en favorisant l’accès à la commande d’une nouvelle génération d’architectes . Elle lui confie un premier chantier de logements (Mathis I, 1980-1982) qui sera immédiatement suivi d’un second (Mathis II, 1982 - 1985).
L’immeuble d’habitation situé 18-20 rue Mathis dans le XIXe arrondissement de Paris, s’inscrit dans un ilot délimité par des constructions de type haussmannien dont l’intérieur est occupé par des ateliers et des entrepôts. Constitué de soixante logements, il est composé d’un épais corps de bâtiment principal en bordure de la rue et de deux petits immeubles dissimulés à l’intérieur (dits « bâtiments-villas »), sur un jardin aménagé, dans l’esprit des anciennes villas parisiennes. L’ordonnancement de la façade sur rue réinterprète les éléments du vocabulaire haussmannien. Divisée, de bas en haut, en trois parties : le socle, deux niveaux revêtus de grès gris, posés en lits alterné ; l’ensemble formé par les quatre étages centraux en grès émaillé gris pour les zones en retrait et enduit blanc et le couronnement, en retrait, souligné par les horizontales des balcons et des fenêtres. La façade est également marquée par les verticales : une inflexion centrale, occupée par un bow-window vertical et des parties latérales, dessinées en accord avec l’échelle des immeubles voisins, accentue la monumentalité de la façade dont « le jeu des horizontales et des verticales est ici méticuleusement contrôlé ».

Mise à jour le 26/07/2021