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œuvre du musée

Chapiteau de colonnes triples : scènes de la Passion du Christ

Numéro d'inventaire

MOU.06935

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Le moulage pourrait avoir été exécuté en 1934, au moment de la présentation de l'oeuvre originale à l'exposition "La Passion du Christ dans l'art français" (musée de Sculpture comparée du Trocadéro / Sainte-Chapelle). Le coût précis n'est pas renseigné, mais il est stipulé dans le registre d'inventaire des collections un montant de 1990 francs pour l'exécution des moulages inventoriés sous les numéros MOU.06935 à MOU.06940.

Description

Dénomination

Description du décor

Ce chapiteau appartient à un ensemble narratif cohérent. Il présente des scènes de la fin de la vie du Christ. Sont rassemblés sur la corbeille le Baiser de Judas, l'Arrestation et le Jugement du Christ, la Flagellation et le portement de Croix.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 52,5 cm

H : 36 cm; l : 52,5 cm

Inscription

Numéro B347. (Intérieur).

œuvre de référence

Chapiteau

Datation

1120-1130

Emplacement dans l'édifice

Emplacement initial : cloître

Observation
Oeuvre originale inventoriée sous le numéro : ME 131 ; 460 a (Ra)

Edifice de référence

Toulouse - Prieuré Notre-Dame de la Daurade

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Précisions sur l'historique
L’église de la Daurade (ainsi nommée en raison des mosaïques à fond d’or qui l’ornaient) a été consacrée par l’évêque Exupère vers 400. Cet édifice paléochrétien succédait probablement à un temple dédié à Pallas ou à Jupiter élevé au même emplacement. Vers 1100, à l’époque de l’évêque réformateur Isarn (1071-1105) et du rattachement du monastère à l‘ordre clunisien par l’intermédiaire de l’abbaye de Moissac (1077), le complexe conventuel connut une importante restructuration.
A cette période, l’église fut complétée par un clocher et un massif occidental. Un cloître fut également édifié à partir de 1100 au sud de l’église.
Trois ateliers de sculpteurs intervinrent successivement pour créer le décor du cloître. Les premiers sculpteurs venaient de Moissac et réutilisèrent des schémas de composition moissagais. Le second atelier, qui oeuvra une vingtaine d'années plus tard, est l'auteur d'un cycle complet de chapiteaux dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ. Enfin, le troisième atelier intervint vers 1180 pour la réalisation des reliefs de la salle capitulaire du prieuré.
Aujourd'hui, il ne reste aucun bâtiment du monastère médiéval : en 1761, il fut détruit pour céder la place à une nouvelle construction néo-classique. A la suite des mesures révolutionnaires prévoyant la dispersion des congrégations, le monastère fut transformé en manufacture de coton. La galerie nord du cloître fut démolie dès 1765 et les trois autres suivirent entre 1811 et 1814 ; quelques-unes de ses sculptures furent envoyées au musée des Augustins.

Mise à jour le 02/05/2016

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