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œuvre du musée

Chapiteau et fragment de corniche

Numéro d'inventaire

MOU.00176

Situation

En réserve

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

1er juin 1880-28 juin 1882

AMN 5HH3-3 : Le mémoire des estampages exécutés à Nimes, daté du 28 juin 1882, mentionne la prise d'empreinte d'un chapiteau à enroulement de la façade pour un montant de 180 francs et d'un fragment de corniche pour 80 francs.

Description

Dénomination

Description du décor

Autour de la corbeille s'enroulent de larges rinceaux d'acanthe. Le tailloir formant corniche est décoré de méandres, de gueules d'animaux tenant des rinceaux et, en partie inférieure, de petites rosaces. Inscription en partie inférieure, au niveau du départ de la colonne : ARLES St TROPHIME FACADE

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 40 cm

H : 80 cm; l : 120 cm

œuvre de référence

Chapiteau et fragment de corniche

Datation

Vers 1180

Emplacement dans l'édifice

Façade occidentale ; à droite du portail

Edifice de référence

Arles - Ancienne cathédrale Saint-Trophime

Localisation

Arles, Bouches-du-Rhône, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, France

Datation
Vers 1100
Précisions sur l'historique
Saint-Trophime fut l’église cathédrale du diocèse d’Arles jusqu’au Concordat de 1801 qui prévoyait le redécoupage des provinces ecclésiastiques et le rattachement d’Arles à l’archidiocèse d’Aix-en-Provence. Sa construction se déroula en plusieurs temps, entre le XIIe et le XVe siècle.

Le chantier de l’église romane débuta aux environs de 1100 par l’édification du chevet et du transept ; il se poursuivit jusqu’au deuxième quart du XIIe siècle avec l’élévation du clocher, de la nef et des collatéraux, puis vers 1180-1190, avec l’ajout du portail. Au XVe siècle, le sanctuaire roman fut remplacé par un vaste chœur gothique à déambulatoire et chapelles rayonnantes.
Construit au sud de l’église avec l’ensemble épiscopal, le cloître de Saint-Trophime a été élevé contre le bras méridional du transept, entre le réfectoire et la salle capitulaire. Sa construction fut entreprise par la galerie nord, achevée à la fin du XIIe siècle, et se poursuivit au début du XIIIe siècle par l’édification de la galerie orientale. Ces deux galeries romanes, voûtées de berceaux sur doubleaux s’ouvrent chacune sur le préau par trois travées de quatre arcades en plein cintre soutenues par des colonnettes géminées. Le rythme des travées est marqué par d’imposants piliers consolidés par des contreforts au niveau de la descente des doubleaux. Le décor sculpté de ces deux galeries est proche de celui de la façade de l’église (mou.01012). Les chapiteaux à décor végétal alternent avec des chapiteaux historiés dédiés à la vie du Christ à l’est, et à l’Ancien Testament au nord (mou.00157). Les piliers présentent les effigies sculptées, en pied, des saint patrons Trophime (mou.00010) et Etienne, et des apôtres.
Les deux dernières galeries vinrent fermer le quadrilatère du cloître au sud et à l’ouest un siècle et demi plus tard, vers 1370-1380. Elles sont couvertes d’une voûte sur croisée d’ogives et ajourées d’arcades en tiers point reposant alternativement sur des colonnes géminées et des piliers.

Au moment de la sécularisation des chanoines en 1489, le cloître fut en partie muré et les espaces conventuels transformés en greniers à blé. Au début du XIXe siècle, l’ensemble claustral, recouvert par la végétation, souffrait d’importantes détériorations. Une première campagne de travaux visant sa conservation est alors entreprise en 1843, à l’instigation du service des Monuments historiques. Elle est confiée à l'architecte Prosper Renaux, lequel consolide la structure du cloître par le remplacement de certaines colonnettes et la pose de tirants métalliques. Dix ans plus tard, l’architecte Henri Révoil est chargé d’intervenir car le mur de clôture oriental menace de s’effondrer. Entre 1860 et 1861, le même architecte travaille à la restauration de la façade de l’église.

Mise à jour le 04/02/2021

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