œuvre du musée
Chapiteau de colonnes jumelles : la Pentecôte
Numéro d'inventaire
MOU.06937
Situation
Exposé
Galerie
Statut
Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français
La Pentecôte d'un chapiteau du cloître de la Daurade à Toulouse
© Cité de l'architecture et du patrimoine, Musée des monuments français, Paris
(Photo : Bordes, David. 2008)
Auteur(s)
Auteur(s) de l'œuvre du musée
- Atelier de moulage des Musées nationaux (Mouleur)
Datation
Le moulage pourrait avoir été exécuté en 1934, au moment de la présentation de l'oeuvre originale à l'exposition "La Passion du Christ dans l'art français" (musée de Sculpture comparée du Trocadéro / Sainte Chapelle). Le coût précis n'est pas renseigné, mais il est stipulé dans le registre d'inventaire des collections un montant de 1990 francs pour l'exécution des moulages inventoriés sous les numéros MOU.06935 à MOU.06940.
Description
Description du décor
Ce chapiteau appartient à un ensemble narratif cohérent. Composé de douze chapiteaux, il relate la fin de la vie du Christ. Il est intégralement dédié au thème de la Pentecôte. Les apôtres se détachent du fond nu. Matérialisé sous la forme d'une longue trainée, le feu de l'Esprit saint fond sur chacun d'eux.
Matières
- Plâtre
- Patine
Dimensions
Prof. : 39 cm
H : 36,5 cm; l : 53,5 cm
Inscription
Numéro B 349. (Intérieur).
œuvre de référence
Chapiteau
Datation
1120-1130
Emplacement dans l'édifice
Emplacement initial : cloître
Edifice de référence
Toulouse - Prieuré Notre-Dame de la Daurade
Localisation
Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France
A cette période, l’église fut complétée par un clocher et un massif occidental. Un cloître fut également édifié à partir de 1100 au sud de l’église.
Trois ateliers de sculpteurs intervinrent successivement pour créer le décor du cloître. Les premiers sculpteurs venaient de Moissac et réutilisèrent des schémas de composition moissagais. Le second atelier, qui oeuvra une vingtaine d'années plus tard, est l'auteur d'un cycle complet de chapiteaux dédié à la Passion et à la Résurrection du Christ. Enfin, le troisième atelier intervint vers 1180 pour la réalisation des reliefs de la salle capitulaire du prieuré.
Aujourd'hui, il ne reste aucun bâtiment du monastère médiéval : en 1761, il fut détruit pour céder la place à une nouvelle construction néo-classique. A la suite des mesures révolutionnaires prévoyant la dispersion des congrégations, le monastère fut transformé en manufacture de coton. La galerie nord du cloître fut démolie dès 1765 et les trois autres suivirent entre 1811 et 1814 ; quelques-unes de ses sculptures furent envoyées au musée des Augustins.
Mise à jour le 02/05/2016