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œuvre du musée

Oratoire d'Anne de Bretagne

Numéro d'inventaire

MOU.07189

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

1943

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

1943

Le moulage est commandé en 1942 par Paul Deschamps à l'entreprise Garnier (à M. Gelin et à un autre mouleur). Le moulage intègre une réplique du vitrail de l'oratoire réalisée en 1944 par le peintre-verrier Jacques Gruber. Un mémoire daté du 16 juillet 1943 rappelle au ministère de l'éducation nationale les travaux exécutés par la Société Garnier au château de Loches pour 115 000 Francs (AMMF dossier d'oeuvre).

Description

Dénomination

Description du décor

L'oratoire d'Anne de Bretagne se trouve au premier étage de l'aile du château construite sous les règnes de Charles VIII et de Louis XII. Cette petite pièce est couverte d'une voûte d'ogives qui retombe sur des culs-de-lampe et dont la clé est ornée d'un écusson avec cordelières et hermines. Toute la décoration des murs, de la cheminée, de l'enfeu abritant l'autel, du dais couronnant la porte est composée de cordelières nouées (emblème de saint François d'Assise adoptée par Anne de Bretagne) et de queues d'hermines stylisées (une des armes de Bretagne reprise par la reine Anne). Tout le décor architectural, enrichi de ces emblèmes, appartient au gothique flamboyant avec arcs en accolade et feuilles de chou frisé.

Dimensions

Prof. : 520 cm

l : 362 cm

Dimensions non vérifiées lors du récolement de mars 2011.

œuvre de référence

Oratoire d'Anne de Bretagne

Datation

Vers 1500

Emplacement dans l'édifice

Premier étage

Edifice de référence

Loches - Château

Localisation

Loches, Indre-et-Loire, Centre, France

Datation
11e siècle-15e siècle
Précisions sur l'historique
Notice issue de la base mérimée : "Le château de Loches, établi sur un promontoire long de 450 mètres, est déjà mentionné par Grégoire de Tours comme une forteresse à la fin du 5e siècle. Le château médiéval se divise en trois parties principales : le baile ou basse-cour qui abrite l'ancienne collégiale, le logis du roi et enfin le donjon qui forme le noyau de la forteresse. C'est à Foulques Nerra, mort en 1040, que l'on attribue la construction du donjon. La forteresse est un enjeu entre les rois d'Angleterre, ducs d'Anjou, et les rois de France. Saint-Louis rachète le donjon en 1249 ; celui-ci reste une résidence royale jusqu'au 15e siècle. Pendant la guerre de Cent Ans, le donjon est remis en état en 1358 et 1359. D'importants travaux de charpente sont effectués : on construit un pont-levis, une barrière devant celui-ci et on couvre en bardeaux le donjon et son avant-corps. Une cheminée est construite dans la chambre située sous la chapelle. Le donjon est abandonné au 15e siècle avec la construction du nouveau logis royal et transformé en prison d'état jusqu'à la Révolution. Le donjon est composé de deux éléments : le grand donjon, rectangle d'environ 25 mètres sur 14, dont il manque le couronnement, et un avant-corps accolé contre sa face nord, appelé petit-donjon. L'épaisseur des murs varie de 3, 40 mètres à la base à 2, 60 mètres au sommet. Ils sont parementés en moyen appareil de tuffeau avec des joints larges, tirés au fer plat et raidis par des contreforts semi-cylindriques sur dosserets. Le grand donjon avait un rez-de-chaussée à usage de cellier et quatre étages sous un comble ou une terrasse. Les étage étaient chauffés par des cheminées superposées à hotte conique et éclairés par des fenêtres cintrées ouvertes à larges ébrasements intérieurs. Les analyses dendrochronologiques indiquent que la plus grande partie de la forteresse a été bâtie de manière homogène en quelques années et que les hourds ont dû être mis en place dans la première moitié du 11e siècle."

Mise à jour le 28/07/2015

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