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œuvre du musée

Statue-colonne : Sacrifice d'Abraham

Numéro d'inventaire

MOU.06002

Situation

Exposé

Date d'inscription à l'inventaire

1906

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Datation

Avant 1846

Ce moulage fait partie d'une série de cinq statues-colonnes du portail de la cathédrale, moulées avant la restauration de 1846. Il appartenait à la collection d'Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume et figurent dans l'inventaire de son atelier réalisé en 1879. Donné par les descendants du sculpteur au MSC (lettre datée du 26 mars 1895 aux AMN 5HH 4-5) avant 1900 car il est présent dans le catalogue publié à cette date.

Description

Dénomination

Description du décor

Abraham s'apprête à sacrifier Isaac. Le bélier figure sur le socle. Ce moulage illustre l'état de la sculpture entre les destructions de la Révolution et la préparation de la restauration de 1846. Les parties manquantes ne sont pas encore restituées mais ont été affranchies pour accueillir les restitutions.

Matières

  • Plâtre
  • Patiné

Dimensions

Prof. : 50 cm

H : 200 cm; l : 54 cm

œuvre de référence

Statue-colonne : Sacrifice d'Abraham

Datation

1160-1170

Emplacement dans l'édifice

Façade occidentale, portail, ébrasement de gauche

Edifice de référence

Senlis - Cathédrale Notre-Dame

Localisation

Senlis, Oise, Picardie, France

Datation
1153-1191
Précisions sur l'historique
La construction de la cathédrale Notre-Dame de Senlis remonte à 1153 sous l’évêque Thibaud et elle n’est consacrée que trente-sept ans plus tard en 1191 par l’Archevêque de Reims, Guillaume aux Blanches Mains. Entre ces deux dates, la cathédrale connaît plusieurs phases de construction : le chœur est achevé en 1167 suivi des deux premiers niveaux de la façade occidentale trois ans plus tard. La nef est ensuite raccordée au chœur en 1175, puis voûtée en 1180.
Les travaux se poursuivent après l’élévation de la flèche vers 1230 et en 1240 le transept est rajouté afin de mieux correspondre aux goûts architecturaux alors en vigueur. La chapelle de la confrérie des drapiers, quant à elle, reçoit une nouvelle voûte. Peu de travaux sont entrepris au cours des XIVe et XVe siècles si ce n’est la construction de la salle capitulaire à la fin du XIVe siècle, puis la sortie de terre de la chapelle du Bailli vers 1465.
C’est au XVIe siècle que les travaux reprennent à la suite de l’incendie de la cathédrale en juin 1504. Suite aux reconstructions à partir de 1506, la cathédrale est remise en service vers 1514. Malgré tout, l’entreprise de réparation ne s’achève qu’en 1560. Au cours de cette période, entre 1525 et 1530, les voûtes de la chapelle du bras sud du transept sont achevées dans le style gothique flamboyant et les façades des bras Nord et Sud du transept sont respectivement terminées en 1534 et 1560.
Comme beaucoup d’autres bâtiments religieux, la cathédrale de Senlis est victime de démolitions notamment des statues ainsi que du portail central en 1793, entraînant des restaurations de ce même portail par l’architecte Daniel Ramée entre 1845 et 1846. Un an plus tard l’architecte Edmond Duthoit travaille à la reconstruction de la chapelle axiale de la Vierge.
La flèche quant à elle est restaurée à trois reprises en 1834-1835, en 1932-1934 et en 1989-1993.
La cathédrale appartient au premier art gothique mais en raison des destructions et reconstructions elle comporte aussi des éléments plus récents notamment son transept de style renaissant.
Son plan est en croix latine avec une nef très courte de cinq travées possédant des collatéraux asymétriques. Les voûtes sont irrégulières et de taille très variable. La cathédrale Notre-Dame de Senlis possède une abside et cinq chapelles axiales.
Elle est classée monument historique par liste de 1840. L’Ancienne bibliothèque du chapître contiguë à l'église est classée par décret du 10 janvier 1929.

Mise à jour le 04/02/2021

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