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œuvre du musée

Ange tenant une croix hastée

Numéro d'inventaire

MOU.06747

Situation

Exposé

Statut

Propriété de l’État, Cité de l’architecture et du patrimoine, musée des Monuments français

Auteur(s)

Auteur(s) de l'œuvre du musée

Datation

Novembre 1925-Décembre 1925

AMMF dossier d'oeuvre : Dans une correspondance adressée à Camille Enlart en date du 21 octobre 1925, Louis Bot, statuaire à la Maison P. Moulins de Toulouse, indique s'occuper du travail dans le courant novembre. Dans une autre correspondance, datée du 16 décembre 1925, il signale au directeur du musée de Sculpture comparée, que les "estampages (...) sont prêts". Le coût d'exécution de ce moulage s'est élevé à 450 francs.

Description

Dénomination

Description du décor

Sous une arcade reposant sur deux colonnettes surmontées de chapiteaux, un ange, debout, tourné vers la gauche, porte une croix hastée.

Matières

  • Plâtre
  • Patine

Dimensions

Prof. : 14 cm

H : 172 cm; l : 72 cm

œuvre de référence

Relief

Datation

Vers 1096

Emplacement dans l'édifice

Déambulatoire

Edifice de référence

Toulouse - Basilique Saint-Sernin

Localisation

Toulouse, Toulouse, Haute-Garonne, Midi-Pyrénées, France

Datation
Vers 1080
Précisions sur l'historique
La basilique romane s’élève à l’emplacement d’une construction paléochrétienne édifiée autour de 400 sur le lieu présumé du martyre de saint Saturnin qui se déroula vers 250. La construction romane s’inscrit dans un contexte économique, politique et religieux particulièrement favorable. En effet, le XIe siècle constitue à Toulouse une période prospère durant laquelle le comte de Toulouse et l’évêque ont soutenu conjointement la réforme grégorienne. La reconstruction de Saint-Sernin fut entreprise pour accueillir la foule grandissante des pèlerins venus se recueillir auprès du tombeau de saint Saturnin.
Le chantier fut engagé probablement dans le troisième quart du XIe siècle mais la date exacte de son début reste inconnue. La construction commença par les parties orientales : les murs extérieurs du chevet, les chapelles du déambulatoire et le transept. Le chevet et les croisillons du transept furent probablement achevés lors de la consécration de l’édifice par Urbain II le 24 mai 1096. La construction se poursuivit ainsi, à partir de 1100, par l’élévation du pourtour de la nef et du massif occidental. Le style des chapiteaux des dernières travées de la nef indique que cette partie de l’édifice a été voûtée autour de 1250-1260. La construction est toutefois achevée bien plus tard : la tour sud de la façade occidentale connaît sa forme actuelle au XVIe siècle et la tour nord n’est complétée symétriquement qu’entre 1927 et 1929.

Mise à jour le 04/02/2021

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